Les partenaires sociaux de la branche de la métallurgie sont parvenus à un accord après plus de 5 ans de négociation : une convention collective nationale unique contre 78 jusqu’à présent, couvrant 1,6 million de salariés de 42 000 entreprises environ. Cet accord implique de nouvelles grilles de classification des emplois et des minima sociaux, des évolutions en matière de temps de travail, d’emploi, de compétences… mais qu’en est-il de la protection sociale ?
Un nouveau socle commun en santé et prévoyance en métallurgie
La nouvelle convention collective prévoit un socle commun de règles et principes applicables en complémentaire santé et en prévoyance. A noter également, l’instauration de garanties à haut degré de solidarité.
Santé – des garanties minimales imposées
Soumises auparavant aux seules dispositions légales ou départementales, les entreprises du secteur devront désormais appliquer les minima de garanties prévues dans l’accord.
Un comparatif de garanties s’impose donc afin de déterminer la future évolution du contrat frais de santé.
Prévoyance – des garanties pour tous les salariés
L’accord prévoit l’instauration d’un minimum de garanties en arrêt de travail et invalidité pour les salariés non-cadres, quand seuls les cadres étaient précédemment concernés. La mise en place d’une rente éducation pour tous les salariés devient également obligatoire.
Cela influence de manière conséquente le coût des régimes de protection sociale, qu’il convient d’optimiser.
Une date à retenir pour la métallurgie : 1er janvier 2023
Même si la pleine mise en œuvre de l’accord s’applique au 1er janvier 2024, les évolutions en protection sociale entrent en vigueur par anticipation au plus tôt 1er janvier 2023. Cela implique pour les entreprises du secteur de mettre en conformité leurs contrats et leur formalisme avant cette date.
Malgré les contraintes, ces évolutions de garanties santé et prévoyance constituent une opportunité pour valoriser la marque employeur de chaque entreprise de la CCN de la métallurgie.