Le régime unifié AGIRC-ARRCO entré en vigueur au 1er Janvier 2019 a entraîné la suppression de la cotisation GMP.
Qu’est-ce que la GMP ?
La GMP était une cotisation qui visait les salariés affiliés à l’AGIRC (retraite complémentaire des cadres du secteur privé) ayant des revenus inférieurs au plafond de la sécurité sociale (ou qui dépassaient de peu ce dernier).
Cette cotisation forfaitaire (872,52€ /an en 2018) cofinancée par l’employeur et le salarié permettait d’acquérir 120 points AGIRC par an.
Quels sont les impacts de sa disparition ?
Cette mesure entraine une baisse des charges patronales pour l’employeur et une hausse du salaire net pour le salarié. Le gain global est estimé entre 2% et 3% de la rémunération brute réparti à 62% pour l’employeur et 38% pour le salarié.
Néanmoins, la perte des 120 points AGIRC annuels à compter de 2019 se fera sentir sur la future retraite complémentaire des cadres concernés par la suppression de la GMP qui baissera de près de 25%.
Quels enseignements en tirer ?
La disparition de la GMP rappelle l’importance de se constituer une retraite supplémentaire, qui plus est, dans un contexte de baisse des taux de remplacement. Il peut notamment être envisagé de réinvestir le gain financier engendré par cette suppression de cotisation. Les plans d’épargne retraite entreprise (dits « article 83 ») offrent cette possibilité dans un cadre social et fiscal très avantageux.