Chaque année, Chesneau réalise son bilan carbone afin de mesurer précisément l’impact de ses activités. Cet outil nous permet d’identifier les principaux postes d’émissions de gaz à effet de serre, de suivre les domaines clés sur lesquels nous devons nous focaliser pour réduire notre impact environnemental et définir notre plan d’action dans une logique d’amélioration continue.
Ce quatrième bilan carbone a été réalisé en partenariat avec Greenly, qui suit la méthodologie standardisée par l’ADEME (Agence de l’Environnement et de la Maîtrise de l’Énergie). A cette occasion, Chesneau renouvelle sa médaille de bronze décernée par Greenly, gage d’un haut niveau de transparence et qui nous place parmi les 30 % d’entreprises les plus engagées évaluées.
Bilan Carbone 2024 – Les chiffres clés

Les principaux postes d’émissions en 2024, par activité (%t CO2)
En 2024, trois postes concentrent l’essentiel de nos émissions : les déplacements, les activités & évènements, et les immobilisations. À eux seuls, ils représentent près de 75 % de notre empreinte carbone.
L’impact de l’évènement des 50 ans Chesneau
Cette année, le poste « Activités & évènements » prend une place nettement plus importante, représentant 27 % (+200 % par rapport à 2023). Cette évolution est directement liée à un évènement ponctuel : la célébration des 50 ans de Chesneau.
Dans ce poste « Activités et évènements », on retrouve l’ensemble des impacts associés à l’évènement (transports, consommation d’énergie sur site, génération de déchets, logistique, etc.). Une préparation en amont a toutefois permis d’en limiter l’empreinte grâce au choix de prestataires, à l’organisation de transports collectifs (train et bus) et à une logistique optimisée.
L’évolution du périmètre de calcul
Du côté des « Déplacements », ils demeurent le premier poste d’émission à hauteur de 33 % (+43% par rapport à 2023), avec une augmentation en termes d’émissions absolues de 43 % en 2024. Cette catégorie inclut les émissions liées aux déplacements professionnels de nos collaborateurs (achat de carburant, billets de train,…) Une augmentation qui s’explique en partie par l’extension du périmètre de calcul de ce bilan carbone 2024. En effet, le périmètre de ce bilan couvre désormais l’ensemble des activités de Chesneau (IARD, Assurance-Crédit…), incluant par conséquent un plus grand nombre de collaborateurs impactant les différents postes d’émissions carbones.
Des résultats qui portent leurs fruits sur le long terme
Enfin, les « Immobilisations » (biens détenus par l’entreprise : équipements, mobilier, bâtiments) constituent le troisième poste à 13 % (-10 % en valeur absolue, par rapport à 2023). Grâce à la prolongation de la durée de vie de notre parc automobile, et du matériel plus largement, ainsi que le recours plus fréquent à des équipements reconditionnés, on note une diminution, qui devrait se poursuivre sur le long terme.
Les achats de services (8 %, -4 % par rapport à 2023) : cette catégorie englobe les émissions résultant des prestations de sociétés de conseil, d’avocats et d’autres services externes.
Nous sommes conscients que l’impact croissant de l’intelligence artificielle n’est pas encore intégré dans ce bilan carbone. Si nous regrettons cette absence, nous y voyons aussi une opportunité d’amélioration pour enrichir nos prochains bilans carbones.
La continuité du plan d’actions en 2025
En 2025, Chesneau continue de déployer les actions engagées pour réduire son empreinte carbone sur l’ensemble de ses postes principaux. Cette démarche, amorcée depuis plusieurs années, se poursuit avec constance, permettant de consolider ses effets et de préparer la réduction de notre empreinte sur le long terme.
La mobilité douce reste encouragée ; le parc automobile continue de voir sa durée de vie prolongée tout en s’orientant progressivement vers l’électrique ; les achats privilégient le local et le reconditionné ; l’efficacité énergétique des bâtiments fait l’objet de projets d’optimisation ; et l’empreinte numérique est progressivement réduite grâce à des actions sur l’hébergement et l’archivage des données.
Grâce à cette continuité, Chesneau reste aligné avec les objectifs de réduction des émissions fixés par l’accord de Paris 2015, qui recommande une diminution annuelle moyenne de 6,8 % des gaz à effet de serre.
1. Mobilité douce :
- Une flotte de vélos électriques est à disposition des salariés depuis 2019, régulièrement renouvelée.
- La prise en charge par l’employeur des titres de transport reste à 75%.
- Nous continuons de développer la visioconférence pour réduire les déplacements
2. Immobilisations :
- Nous prolongeons la durée de vie de notre parc automobile.
- Nous poursuivons en parallèle, progressivement, le renouvellement de notre parc en véhicules électriques.
3. Achats :
La cartographie de nos achats que nous avons réalisée permet d’identifier nos axes d’amélioration. Notre démarche d’achat locale étant déjà maximisée, nous n’avons pas identifié d’axe majeur d’amélioration.
4. Energie :
Chesneau étudie la modernisation de ses bâtiments pour optimiser leur efficacité énergétique.
5. Numérique :
- Notre site internet est désormais hébergé chez Datacampus.
- Un travail de diminution de notre stockage numérique est en cours, par le lancement d’un chantier d’archivage ambitieux.