L’investissement socialement responsable (ISR) consiste pour un gestionnaire de fonds à prendre en compte, en plus des critères financiers, des critères extra-financiers pour le choix des sociétés dans lesquelles investir. Ces critères s’adossent aux 3 piliers (ESG) :
Bien qu’il soit régulièrement associé à la protection de l’environnement, l’ISR s’attarde également sur les aspects sociaux (formation des salariés, prévention des accidents du travail…). Le pilier gouvernance porte sur la manière dont l’entreprise est dirigée avec des critères tels que la transparence des rémunérations ou encore la lutte contre la corruption.
Une diversité des approches
La volonté d’intégrer des critères extra-financiers est une démarche louable.
Cependant, il n’est pas toujours facile d’y voir clair car la méthode de création des fonds ISR peut varier d’un acteur à l’autre. Certaines méthodes n’excluent aucun secteur d’activité. Ainsi, une société peut respecter ces critères grâce à ses efforts quant au bien-être de ses salariés alors que son activité est contraire à la transition écologique.
Une volonté de structurer la démarche ISR
Des labels qui permettent une meilleure lisibilité :
Label ISR – Pour des placements durables et responsables.
Créé en 2016 par le Ministère de l’économie des finances et de la relance.
Label Greenfin
Créé par le Ministère de la transition écologique.
Cette démarche relativement jeune devrait donc continuer à se structurer et être de plus en plus plébiscitée par les épargnants. Sous réserve que la performance financière soit également au rendez-vous.
François POLIGNÉ
Sources : AMF, L’argus de l’assurance, Label ISR
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