« Cinquante ans, à l’échelle de la vie d’une entreprise, représente un âge significatif. Il m’a semblé que ce demi-siècle de Chesneau nous donnait l’occasion de remercier l’ensemble des protagonistes de cette aventure, au premier rang desquels figurent les collaboratrices et collaborateurs, nos clients et autres parties prenantes. On a rarement l’occasion d’exprimer ses sentiments et sa gratitude, ce livre m’en donne la possibilité. […] Nous voulions raconter Chesneau non par une chronique événementielle et autocentrée de son développement, mais en insistant sur nos valeurs et notre engagement. […] En somme, de nommer les fondations de notre singularité. Distinguer ce qui précisément résiste à l’épreuve du temps, par-delà les transformations du monde, l’évolution des risques et l’adaptation de nos services […]. »
THOMAS CHESNEAU
Découvrez dans ce livre le parcours de l’entreprise depuis 50 ans ainsi que les témoignages de nos collaborateurs et de nos parties prenantes.
Extraits du livre édité à l’occasion des 50 ans de Chesneau
La politique de conformité de Chesneau
« Comme l’indique Hélène « aussi longtemps que le contrat d’assurance est en vigueur, le devoir de conseil du courtier court ». […] Par la formalisation de procédures et l’enracinement d’une culture professionnelle, l’écrit tient lieu de confirmation des engagements vis-à-vis des clients. Cette impérieuse rigueur à la hauteur des enjeux, à la fois pour les clients et Chesneau, n’entame pas la ferveur d’équipes soudées et stimulées par le façonnage d’une matière en mutation permanente, en prise directe avec les grandes respirations démocratiques de la nation. Qu’il s’agisse de la loi de 2016 relative à la généralisation de la complémentaire santé collective à toutes les entreprises françaises, d’un éventuel déploiement d’une prévoyance obligatoire, des réformes des retraites ou du projet de loi de financement de la sécurité sociale, Jessica s’enthousiasme « pour les sujets d’actualité qui nous impactent, et la façon dont nous mettons notre expertise au service des salariés, […] pour les aider à naviguer dans cette complexité ».
[…] Les équipes technico-commerciales ont la lourde tâche d’absorber et de traduire l’hyper-inflation normative en matière de protection sociale et de prévention de risques tels que les atteintes aux données personnelles, le blanchiment et le financement du terrorisme. Le remaniement permanent des conventions collectives – impacté par les évolutions normatives et les fusions inhérentes à la vie des filières économiques – exigeant un tel niveau d’expertise, conduit Chesneau, en 2016, à organiser son service technico-commercial en pôles de spécialisation […]. »
SAÏDA BERSALI, JESSICA LÉAU ET HÉLÈNE HATTAT
L’évolution du métier de courtier
« Le degré de dévouement au client, de complicité et d’entraide entre les équipes, si manifeste, n’est pas étranger à l’expertise de Chesneau et à sa longévité. […] Véronique Boivin l’explique : « Nous connaissons notre métier et ne cédons jamais à la facilité. Nos clients le savent ». De façon plus générale, Cédric Durand confirme que les courtiers ont, de son point de vue, remporté la bataille de la relation client. « Le spectre d’activités des assureurs s’est réduit. Si leur statut de porteurs de risques financiers est essentiel et indiscutable, la gestion et la distribution leur ont partiellement échappé, à notre profit ». Partisans de la première heure du repositionnement de Chesneau en qualité de multi-spécialiste, l’un et l’autre, demeurent résolument attachés à la vocation première du métier et à son supplément d’âme : soutenir des familles et les aider à traverser des situations douloureuses […] Ne comptez pas sur Véronique Boivin et Cédric Durand, près de cinquante ans d’états de services à eux deux, pour établir une ligne de démarcation entre une impérative maîtrise technique et leur inclinaison humaniste. Leur credo est immuable, défendre les intérêts des clients. »
CÉDRIC DURAND ET VÉRONIQUE BOIVIN
Conviction, le plan épargne retraite
« Si l’on attend de concevoir le produit parfait avant de se lancer, on ne fait jamais rien. Il faut bien commencer en sélectionnant, sur la base de critères objectifs, les fonds les plus vertueux aujourd’hui ». L’approche transparente de Chesneau, excluant les gestionnaires d’actifs, réduit drastiquement les frais de fonctionnement au profit des assurés et de leur complément de retraite. Au-delà de l’impact environnemental et social de Conviction, son mode de gestion indiciel, inédit en France s’agissant de contrats collectifs, révèle par ailleurs une performance financière bien supérieure aux valeurs actuelles du marché. […] En tant que garants de la ligne directrice et des valeurs de la démarche, nous devons être à la hauteur de la promesse, à la fois pour les entreprises et leurs salariés, dès aujourd’hui et pour quarante ans ».
JULIEN LANOË
La création du risk management
« Thomas a souhaité, en 2021, opérer un changement important dans la conduite de l’entreprise familiale dans l sens d’une couverture plus globale des risques de ses clients. Nous nous sommes alors intéressés au risk management et avons constaté, auprès d’ETI proches de Chesneau, un réel besoin d’accompagnement. Nous avons depuis formalisé et éprouvé une offre dédiée, considérant que la gestion des risques ne relevait pas d’une option à activer pour parfaire sa sécurité, mais engageait la direction même de l’entreprise et le pilotage de son développement ».
PAULINE JEANSON
« L’accompagnement cyber » de Chesneau
« Conscient à la fois du niveau de vulnérabilité du tissu économique, du large spectre de ces attaques et de leur portée potentiellement dévastatrice pour l’activité d’une entreprise, Chesneau formalise avec des acteurs émergents de l’assurance spécialisée en cybersécurité, dits assurtech, des solutions d’assurances spécifiques et adaptées à la taille de ses clients. Là encore, il n’est pas question comme le rappelle Thomas Leprevost, de vendre un produit d’assurance, mais de « sensibiliser les dirigeants d’entreprises à l’anticipation des conséquences précises d’une attaque de leur système d’information ».
[…] Il n’est pas question, d’attendre que le sinistre survienne et de se contenter de délivrer une couverture. « Nous devons aider l’entreprise, qu’elle soit assurable en l’état ou non, à améliorer ses process pour que la survenance du risque cyber soit la plus faible possible ». Mobilisé de longue date face au péril cyber, Chesneau, avant même d’élaborer son contrat d’assurance, avait mis en place un outil en ligne à destination de ses clients, afin d’apprécier le niveau d’exposition des entreprises à ce danger. Ce diagnostic complet des infrastructures informatiques affectait un coefficient de maturité aux organisations susceptibles, en objectivant la situation, de sensibiliser les dirigeants. « Nous sommes pleinement dans notre rôle de conseil, alerter sur l’état réel des menaces et aider à la décision ». L’occasion pour Thomas Leprevost de préciser le sens de son engagement : « Je ne suis pas face au client, à lui vendre une proposition. Je me tiens à ses côtés, à œuvrer pour que l’assureur veuille bien l’assurer dans les meilleures conditions possibles ». Un plaidoyer pour l’agilité de bon aloi, à l’heure où le péril cyber ne relève plus de l’émergence et de la plausibilité, mais d’une certitude, au point d’être considéré, en 2024, par France Assureurs, la fédération des entreprises d’assurance et de réassurance, comme l’un des risques les plus prégnants ».
THOMAS LEPREVOST
Une responsabilité élargie
« L’impact d’une entreprise et de ses salariés sur un territoire est global – économique, social, environnemental -, et sa responsabilité doit être entendue au sens large, bien au-delà de son objet social. Geoffrey Libeau précise : « cela renvoie pour moi au concept d’entreprise citoyenne, ancrée sur son territoire et qui prend soin des gens avec lesquels elle travaille, pas seulement les salariés, mais aussi ses fournisseurs et ses clients. […] Dépassant le spectre du simple contrat d’assurance, Chesneau ouvre le sujet de l’accompagnement de ses clients sur la problématique émergente des proches aidants – les salariés mobilisés au quotidien pour assister un proche -, par une réflexion foisonnante à la fois sur les garanties spécifiques à apporter à ces personnes et les modalités de financement de ces actions. S’agissant de la tarification préférentielle des clients au regard de leur impact social et environnemental, véritable dessein de Chesneau ayant fait l’objet d’une exploration au long cours, la sensibilité du sujet et son impérieuse objectivation supposent d’attendre la mise en oeuvre de la directive européenne Corporate Sustainability Reporting Directive (CSRD). De l’avis de Caroline et de Geoffrey, ces propositions illustrent la relation singulière qu’entretient leur entreprise avec l’innovation. […] Chesneau préfère les solutions façonnés dans la glaise assurantielle et toutes entières dévolues à l’évolution des garanties ».
CAROLINE PELISSIER ET GEOFFREY LIBEAU
« Au delà de compétences techniques impératives pour formaliser des programmes d’assurance conformes à la réglementation et adaptés aux particularités de chaque entreprise, le courtier se distingue par sa vision au long cours. Le risque pouvant se déclencher à tout moment, nous devons répondre présents, au moment du sinistre et après sa survenance. C’est un métier riche, passionnant et bouillonnant, à haute dimension humaine, qui exige de manier rigueur, par la maîtrise d’une réglementation toujours plus abondante, et une grande souplesse pour tenir compte des attentes spécifiques des entreprises. […] Nous sommes bien sûrs fiers de notre itinéraire, mais nous le serons encore plus dans cinquante ans. Je n’ai pas le goût de la rétrospective laudative, ce qui compte, c’est l’avenir et notre capacité à nous renouveler. »
THOMAS CHESNEAU