Un proche aidant est une personne qui vient en aide régulièrement, à titre non professionnel, à une personne en perte d’autonomie du fait de son âge, du handicap ou de la maladie, pour accomplir des actes de la vie quotidienne. Prévoir des solutions pour venir en aide aux salariés proches aidants pour bénéficier de services, d’assistance ou de prestations financières est primordial.
Être aidant n’est pas sans conséquence : manque de temps, fatigue, complexité administrative…
Les conséquences pour les entreprises en matière d’absentéisme et donc d’organisation du travail ne sont pas neutres : cela représenterait un coût annuel de l’ordre de 6 millions d’euros !
Le financement employeur de ce type de prestations bénéficie d’exonérations de charges sociales comme pour les dispositifs classiques de prévoyance collective.
Une offre vaste mais pas toujours complète
Les acteurs du marché ont commencé depuis quelques années à réfléchir sur des offres dédiées.
Des outils de diagnostics : l’AGIRC-ARRCO propose des questionnaires spécifiques pour évaluer le nombre de salariés aidants, les besoins de l’entreprise et les moyens mis en œuvre.
Des solutions d’assurance pour répondre aux besoins des aidants :
Voici une liste non exhaustive des prestations proposées par les organismes assureurs : bilan psycho-social, ligne dédiée aux aidants, aide administrative, protection et accompagnement juridique, soutien psychologique, participation financière à des « solutions de répit », aides à domicile et de garde pour le proche en perte d’autonomie…
Au sein de l’entreprise, peuvent également êtres prévues des conférences ou des ateliers à l’attention des salariés et des managers pour sensibiliser et aider.
Enfin, en complément d’un dispositif de prévoyance collectif, certains assureurs proposent une garantie de maintien de salaire complétant les indemnités prévues dans le cadre de congés spécifiques dont le Congé de Proche Aidant (CPA).
Toutes ces mesures permettent de mieux concilier vie professionnelle et vie personnelle de vos salariés, de mieux maîtriser l’absentéisme tout en ayant une politique salariale qui favorise l’engagement.
Cependant, certaines de ces offres restent limitées à certains organismes assureurs et rares sont ceux qui les proposent toutes.
Sources : DRESS, OCIRP
Julien MORINAY